Mythe : Pleurer est un signe de faiblesse.
Réalité : Les pleurs sont un processus biologique normal. Tout comme le nez éternue et les fesses pètent, les yeux pleurent. Cela ne veut pas dire qu’il faut aimer pleurer (qui n’essaie pas d’éviter de manger un burrito aux haricots avant de se faire masser ?), mais simplement que pleurer fait partie de la vie. Ironiquement, j’ai entendu dire que le fait de serrer les fesses peut vous aider à ne pas pleurer, mais je vous conseille d’essayer cette tactique uniquement lorsque vous sentez que c’est vraiment nécessaire, parce qu’il n’y a rien de mal à pleurer.
Mythe : Seuls les fous suivent une thérapie.
Fait : suivre une thérapie est un signe de force, car il est plus difficile (et plus bénéfique) d’affronter les difficultés que de les éviter. Des médailles ne sont pas décernées pour souffrir ou lutter seul. En outre, de nombreuses personnes suivent une thérapie parce que quelqu’un d’autre avait trop peur pour y aller. Blesser les gens blesse les gens. Une thérapie peut aider à arrêter le cycle de la douleur – il faut du courage pour y parvenir.
Mythe : La dépression est en réalité de la paresse, les gens devraient “se sortir de là”.
Réalité : La dépression peut donner l’impression d’un un poids très lourd, elle peut vous priver de sommeil, d’énergie et de motivation. La thérapie peut vous aider à faire de petits changements significatifs lorsque vous vous sentez bloqué.
Mythe : Je devrais être heureux.
Réalité :Le bonheur est un sentiment qui va et vient, comme tout autre sentiment. On ne peut pas être heureux tout le temps. Les réseaux sociaux ont tendance à donner aux gens l’impression que les autres sont plus heureux et vivent mieux qu’eux, mais c’est une illusion. Le bonheur n’est pas un état constant. Il va et vient. Ce n’est pas une terre promise, ce sont les petites joies et les moments fugaces que vous connaissez en chemin.
Mythe : Être passif-agressif signifie que quelqu’un est passif, puis agressif.
Réalité : Passif-agressif signifie que vous faites quelque chose qui “semble” passif (par exemple, ne pas répondre à un appel téléphonique) mais que les gens se sentent agressés par cela (“bien sûr qu’il ne me rappelle pas, il déteste me prêter sa cocotte-minute”). Si vous agissez de manière passive puis agressive, ou passive-agressive, il est probable que vous ayez du mal à vous affirmer lorsque vous vous sentez en colère. Il peut être utile de revoir vos compétences en matière de gestion de la colère ou d’affirmation de soi.
A PROPOS DE L'AUTEUR
Dr Emily Blake, Psychologist
Dre. Emily Blake est le co-propriétaire et directrice clinique chez clinique Blake Psychologie. Elle contribue aussi régulièrement au blogue.
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